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Marie-Emmanuelle

Présidente de l'Association Médiation Part'Âge Ancienne avocate, spécialisée en droit médical Ancien chef de service Tutelles Médiatrice Familiale diplômée d'Etat, agrée par la Cour d'Appel de Versailles depuis 2008 Médiateur en santé, membre du GIMES Membre de l’APMF

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Cas clinique : Veuvage, dépression et crise suicidaire chez le sujet âgé

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Le taux élevé de suicide chez les personnes âgées représente une réalité clinique et épidémiologique préoccupante. Cet article étudie les liens existants entre la dépression apparue suite au veuvage et la crise suicidaire du sujet âgé. Ainsi la perte combinée du conjoint et du lien conjugal mettrait à jour une faille dans l’organisation narcissique de la personnalité, qui pourrait favoriser l’éclosion tardive de la crise suicidaire. L’analyse d’un cas clinique illustre ces développements conceptuels.

L’appropriation psychique des vécus d’étrangeté dans un groupe de parole d’aidants d’un proche malade Alzheime

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La relation quotidienne à un proche malade Alzheimer peut confronter l’aidant familial à des expériences d’étrangeté, qui lui sont parfois difficiles à penser. D’où la nécessité de proposer sur le terrain des groupes de soutien pour permettre aux aidants d’élaborer et d’intégrer dans leur psyché ces expériences impensables. Cet article retrace l’expérience d’un groupe de parole d’aidants familiaux qui a fonctionné au centre hospitalier de Rouffach. Il étudie l’hypothèse selon laquelle le groupe de parole incarne un espace transitionnel qui permet à l’aidant de se représenter et de transformer les
expériences d’étrangeté vécues au contact de son proche malade Alzheimer. Les auteurs illustrent ces développements conceptuels par trois séquences cliniques du groupe de parole, qui témoignent des manifestations différentes des vécus d’étrangeté des aidants.

Les incidences du sentiment de culpabilité sur la demande d’aide de l’aidant familial

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Cet article présente les principaux résultats d’une recherche, menée à partir d’une approche quantitative et qualitative, sur le sentiment de culpabilité de l’aidant familial. Cette recherche postule que le sentiment de culpabilité tend à freiner la demande d’aide de l’aidant familial qui prend en charge un proche atteint d’une pathologie démentielle, lorsque ce dernier vit à domicile. Elle vise à differencier les ressorts et les manifestations de la culpabilité , selon la place de l’aidant familial dans la relation d’aide. Mais elle interroge aussi les liens existants, entre la culpabilité et l’angoisse de perte, dans l’espace psychique et intersubjectif, à la lumière du travail du pré-deuil et des liens d’attachement de l’aidant familial.

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